top of page

Dare To Be Wild: c'est le bouquet !


Dare to Be Wild retrace l'histoire -vraie- de Mary Reynolds, une Irlandaise sans le sou mais pleine d'idées qui décroche la Médaille d'Or au Chelsea Flower Show, rendez-vous des glitterati anglais et récompense ultime des horticulteurs professionnels. Fleur des villes contre fleur des champs.

Contrairement à son titre, Dare to Be Wild n'ose pas grand chose et n'a de sauvage que le traitement de ses personnages. Le film, bien que joli à regarder, est plein de poncifs: de la paysagiste des stars avide de reconnaissance aux apprentis chamans New Age, en passant par d'improbables deus ex machina lancés à la rescousse d'une narration au point mort. Ajoutez à cela des plans carte postales forcés, un(e) accessoiriste fan de colliers et une musique qui vous ordonne d'être ému(e) -au cas où l'image ne vous aurait pas suffit.

Côté jeu d'acteur Emma Greenwell offre une performance honorable dans la peau de Mary Reynolds en talentueuse introvertie. Quant à Tom Hughes, preux chevalier parti reboiser l'Ethiopie à coup de pioche et mal casté pour ce rôle, n'est ni crédible ni intéressant - la faute aux colliers, probablement. Les rôles secondaires sont tout aussi inégaux, avec une mention spéciale pour Nigel (Alex Macqueen), mauvaise caricature du snobisme anglais, et un Prince Charles qui ressemble autant à l'original autant que notre voisine de pallier.

Au final, Dare to Be Wild est un film botoxé qui voudrait nous faire croire au naturel. Alors à moins que vous n'aimiez -vraiment- les fleurs ou comptiez visiter la campagne irlandaise depuis votre fauteuil, passez votre chemin.

Sortie au UK le 23 septembre.

Featured Posts
News
Archive
bottom of page