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Christian Boltanski: mon travail consiste à poser des questions, pas à y répondre

De son installation pour Monumenta au Grand Palais à Paris, en passant par le pavillon français à la Biennale de Venise ou documenta, Christian Boltanski a toujours été fasciné par la mémoire et la notion de temps qui passe. "Une obsession liée à mon histoire personnelle" nous confie-t-il.

Né en 1944 de mère catholique ukrainienne et de père juif caché pendant la guerre, Boltanski se souvient d'une enfance noyée sous les conversations d'adultes rescapés de l'holocauste, à la fois traumatisés par les disparus et abasourdis d'être vivants.

Avec Ephémères, à la Marian Goodman Gallery de Londres, et les expositions majeures qui lui sont dédiées à la Power Station of Art de Shanghai en mai 2018 et l'Israel Museum de Jérusalem à partir de juin 2018, Boltanski explore la vie comme cycle court et instable, fruit d'une chance inouïe. "Je me considère comme un artiste universel" nous dit-il. "Dans toutes les cultures il existe des histoires atroces qui ont fait prendre conscience aux populations de la fragilité de la vie".

Nous l'avons rencontré entouré de ses oeuvres à la galerie Marian Goodman de Londres, pour parler du culte des ancêtres, de la notion chance... et lui demander si l'art rendait immortel.

Cliquez sur le lecteur pour écouter Christian Boltanski :

Diaporama des oeuvres de Christian Boltanski :

Ephémères est à la Marian Goodman Gallery du 12 avril au 12 mai 2018

Storage Memory est à la Power Station of Art de Shanghai du 25 avril au 8 juin 2018

Christian Boltanski est au Israel Museum of Jerusalem du 1er juin au 31 octobre 2018

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