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BFI: Jim Jarmusch s'essaie à la poésie


Paterson vit dans la ville de... Paterson, aux USA. Dès l'introduction Jim Jarmusch promet un film étrange où l'on ne pose pas de question. La caméra suit le héros (Adam Driver) dans son quotidien, du réveil aux cotés de sa femme (Golshifteh Farahani), artiste peintre et fausse ambitieuse qui voit le monde -littéralement- en noir et blanc, à sa marche quotidienne vers le dépôt où il récupère puis conduit son bus à travers la ville. Les journées se ressemblent, entrecoupées de pauses où Paterson note ses poèmes sur un petit carnet.

Il ne se passe pas grand chose de plus, on hésite alors entre l'ennui et la contemplation... et on se demande si on n'a pas vu un film un langue étrangère sans les sous-titres. Reste alors la drôle d'impression d'être passé(e) à côté de l'essentiel. En compétition pour la Palme d'Or à Cannes, le film repart avec le Palm Dog Award, décerné au chien Nellie à titre posthume. Tout est dit.

Paterson était en compétition au Festival de Cannes 2016 et sera présenté au BFI London Film Festival à Londres du 5 au 16 octobre. Plus d'infos sur la programmation www.bfi.org.uk/lff

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