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Cannes 2016:"BGG", Spielberg signe un film aussi pataud que son géant


Les Dents de la Mer, E.T., Indiana Jones, La Liste de Schindler, Jurassic Park, Les Gremlins, La Couleur Pourpre, etc. L'évocation seule du nom de Spielberg suffit à donner des frissons. Mais ça, c'était avant. Le dernier opus du maître du cinéma est aussi décevant que fatiguant.

Le Bon Gros Géant, BGG, pour les intimes, suit les péripéties d'un gentil géant, donc, et d'une petite anglaise de 10 ans au pays merveilleux des mangeurs d'hommes. Le duo retourne ensuite dans la capitale britannique pour convaincre la Reine de défendre le pays contre une invasion imminente.

Si le sujet est inspiré d'un roman populaire pour enfants de Roald Dahl, le passage d'un livre à l'écran n'en reste pas moins une opération délicate. Malgré un décor magique et des personnages animés très humains, le rythme du film est maladroit comme ce géant niait qui, malgré un regard de chien battu, n'inspire pas plus de sympathie que la petite Sophie au grand coeur sans saveur. On préfèrerait presque qu'ils se fassent ratatiner par les ogres, histoire qu'il y ait un peu d'action. Le passage chez la Reine d'Angleterre, scatologique à souhait, apporte un peu de vie mais retombe aussi vite que la scène de pets qui ravira les 3-5 ans. Au final c'est l'ennui, bousculé uniquement par une musique trop forte qui donne mal à la tête.

Parfois, les souvenirs d'enfants se suffisent à eux-mêmes.

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